Les réseaux sociaux, très peu de personnes y échappent aujourd’hui sur Internet. Que ce soit aux toilettes, en attendant le bus ou un client, au boulot, à la pause de midi, ou bien encore le soir avant de se coucher, des millions de français passent leur temps sur Facebook, Twitter, Instagram ou Snapchat…
Une maladie qui nous déconnecte
Parlez avec vos grand-parents, vos parents, et leurs amis, à l’époque, Internet n’existait pas et ceux-ci prenaient ces moments pour faire d’autres choses. Etait-ce mieux ? Pas forcément, mais ce n’était clairement pas pire. Prenons l’exemple de l’attente du bus ou d’un client. Clairement, si l’on est seul, ne rien faire sera pas mieux que d’être sur Facebook ou un autre réseau, on y voit bien là un avantage, mais sinon ? Avant de se coucher, combien de couple sont sur leur smartphone au lieu de se parler, et simplement être ensemble ? C’est tout de même malheureux.
Je vous parlais dans mon billet précédent de mon manque de temps pour faire et regarder du sport. Dans l’absolu, ce n’est pas faux, je manque réellement de temps, mais pourtant, les journées sont toujours aussi longues qu’avant. Que fais-je donc de ce temps qui passe ? Si j’avais un sablier accroché à mon smartphone et mon ordinateur, je suis sûr que j’arrêterai très rapidement d’aller sur ces réseaux, car cela doit se compter en dizaines d’heures par mois, j’ai donc bien le temps d’aller nager, jouer au tennis ou regarder une compétition de curling ou d’athlétisme. Cela me semble être une de ces maladies du troisième millénaire ce « j’ai pas le temps »…
Quoi qu’il en soit, si parfois c’est une bonne chose et que ça permet de communiquer avec des amis, que l’on ne voit jamais ou qui sont trop éloignés, cela nous empêche aussi de prendre le temps de rencontrer nos voisins, les gens que l’on croise dans la rue et tout simplement être sociable. Car oui, il faut bien l’avouer, avoir 1000 amis sur Facebook, 250 followers sur Twitter, et passer ses journées à poster des statuts, laisser des commentaires ou des messages dans Messenger, cela ne fait pas de nous des personnes sociables, il n’y a qu’à voir une fois dans la rue, ce n’est plus aussi facile. Vous n’êtes pas d’accord ?